LA SESSION EXTRA-ORDINAIRE DE L'ASSEMBLEE NATIONALE A-T-ELLE ACCOUCHEE D'UNE SOURIS?

Vital Kamerhe, un pion qu'il faut pour le salut du peuple

Après la chute de la ville de GOMA entre les mains des agresseurs rwandais et la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire dans cette partie du pays, les Nations Unies, le Parlement Européen, la CEEAC et les différents organismes internationaux se réunissent pour discuter de la question en prenant des résolutions dans le souci de déboucher à une solution pacifique et durable.

Après plusieurs tractations politiques, le parlement congolais a été convoqué en session extraordinaire bien qu'en retard avec 2 points importants sur son programme à savoir: La situation sécuritaire et humanitaire du pays, la position à prendre par rapport aux assises de Tanzanie et la prestation des serment des Juges de la Cour Constitutionnelle.

Force est de constater que le Président de la chambre basse du parlement nous citons l'Honorable Vital KAMERHE qui a été mal compris s'est distingué positivement au cour de cette session extraordinaire avec des arguments forts et dynamiques en faveur des solutions durables. Nous basant sur son expérience en matières de négociations de paix, il est clair de constater que de tous les acteurs politiques au sein de la grande famille du régime TSHISEKEDI, le seul qui rassure et prouve à la face du peuple congolais sa volonté de trouver des voies de sortie de crise.

Dans sa sagesse remarquable, le Pacificateur Vital KAMERHE a recadré l'Honorable Eliezer NTAMBWE avec des mots justes : "Honorable Eliezer, je vous ai prévenu. Je vous ai prevenu quand vous avez pris la parole de ne pas nous ramener vers le bas" les Evêques avant de voir le président de l'Assemblée Nationale, avaient vu le Président de la République. ils ont communiqué à l'issu de leur audience. ils ont vu l'honorable Martin FAYULU, ils ont communiqué. Alors cette question des Evêques qui se retrouvent à Goma, à la recherche de la paix, laissons cette question au niveau du Président de la République et du Gouvernement. Puis que vous allez parlé des choses que vous ne maîtrisez pas, alors laissons cette question à ce niveau là, et moi votre président de l'Assemblée Nationale, je poserais la question au Gouvernement pour savoir qu'est ce qu'il en est au juste? puis qu'ici, nous risquons de verser dans les débats. ce n'est pas le moment. Vous savez que si vous voulez avoir la paix, la première chose que vous devez chasser, c'est l'émotion. l'émotion. Nous nous voulons la paix. Les gens qui sont à Goma là bas, occupé maintenant Dans le Nord Kivu et dans le Sud Kivu veulent la paix et ils nous suivent. il ne faut que par nos déclarations, à un moment donné que nous soyons en défasage avec la base . c'est entendu, nous poserons la question dans le cadre de la collaboration interinstitutionnelle , pour savoir qu'est ce qu'il en est puisque quand les évêques vont revenir, certainement ils vont faire la restitution de leur mission, ça sera l'occasion. c'est dans quelques jours que nous allons réouvrir peut être vous avez oublié, la session ordinaire. Je vous prie de renvoyer cette question à plus tard et nous laisser poser et discuter cette avec le Président de la République, avec madame la première ministre ".

C'est ces mots que la session extra-ordinaire s'est close.

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