Assemblée Nationale : Entre destabilisation, diabolisation, victimisation et positionnement politique : la Première Ministre Judith SUMINWA TULUKA au cœur d'une question Orale avec débat.

Une plénière très attendue se tiendra ce jeudi à l'Assemblée nationale, où la Première ministre Judith Suminwa Tuluka devra se présenter devant la représentation nationale afin de répondre à une question orale avec débat initiée par l’honorable Augustin Matata Ponyo Mapon. Une interpellation portant sur les récentes inondations ayant frappé la ville de Kinshasa, à la suite des dernières pluies diluviennes ; un sujet sensible mais sectoriel, qui soulève pourtant une série de questions sur les intentions réelles de cette convocation.

Selon les sources concordantes, la question orale de l'honorable Député National Augustin Matata avait été introduite le 6 avril 2025. Pourtant, elle intervient après plusieurs autres questions orales adressées à des membres du gouvernement, dont certaines bien plus globales dans leur portée. Notamment celle du député Buka Ziasa Fiston, déposée depuis le 15 mars 2025 à 8h18, qui portait sur la politique générale du Gouvernement adressée également à la Première ministre.

Cette dernière est restée lettre morte dans les tiroirs du Bureau de l’Assemblée Nationale jusqu'à ce jour, dénonce un Député National qui a requis l'anonymat. Pourquoi cette question prioritaire a-t-elle été étouffée ? Pourquoi le Président du Bureau, ainsi que d'autres membres qui le compose ont-ils choisis d’aligner la question orale introduite par l'honorable Matata, plus récente, alors que les dispositions contenues à l'article 185 précise que dans pareille circonstance, le texte le plus antérieur a la préséance dans l'alignement pour examen en plénière.

La réponse semble se dessiner dans le jeu politique qui se trame en coulisses. Le Président de l’Assemblée, Vital Kamerhe, initialement favorable à une convocation pour mardi, a subitement déplacé la plénière pour ce jeudi. Une modification de calendrier qui a soulevé des interrogations dans les couloirs du Palais du Peuple. Quid de ce report s'interroge cet élu.

Derrière cette stratégie, une hypothèse prend forme : déstabiliser la Première ministre à travers une question apparemment anodine, mais politiquement explosive; victimiser l'honorable Député National Augustin Matata qui voit son procès reprendre devant la Cour, afin de lui permettre de gagner du terrain dans le chef de l'opinion ; ou alors anticiper le positionnement en marge du prochain Gouvernement d'union nationale annoncé par le Président de la République.

Est-ce pour des raisons de santé politique personnelle que cette question orale est allée si vite dans le circuit de la chambre basse, ou encore pour des raisons salutaires et d'utilité publique. Cette réponse sera connue dans quelques jours, à l'issu du débat en rapport avec ce sujet.

Par ailleurs, il sied de noter que toutes ces machinations interviennent après la tentative de diabolisation de la Première Ministre par certains politiques véreux au sujet de l'incident produit il y a peu, occasionnant ainsi la mort d'un policier dont la lumière est entrain d'être faite par les organes juridictionnels attitrés, conclut-il en insistant qu'il est de notre devoir collectif de suivre ce dossier de plus près, afin d'empêcher et de bloquer d'une manière ou d'une autre toute tentative de déstabilisation des institutions publiques en place pour des fins personnels.

Rédaction Horizon plus Consulting